Avec cet article sur les corps subtils et chakras, j’aborde un aspect de l’être humain qui n’est pas communément accepté par les personnes de culture occidentale. Tandis que la majorité des autres articles de ce site – traitant du son, de la matière, de la biologie, des rayonnements électromagnétiques, et même ceux traitant de la psychologie – sont étayés par des savoirs issus de la science académique, l’anatomie subtile du corps humain n’est enseignée ni à l’école, ni à l’Université, ni dans les écoles de médecine en France.
Pourtant, l’existence de ces corps est une réalité constatée et vérifiée par de nombreuses civilisations, passées et présentes. C’est également une réalité vécue et expérimentée par des personnes de plus en plus nombreuses en Occident, des personnes qui acceptent de s’ouvrir à d’autres connaissances que celles qui sont enseignées officiellement. Il n’est pas nécessaire de croire, il s’agit de découvrir, de constater par soi-même, au-delà des théories et des doctrines, comme on découvre, en se promenant dans la campagne, que l’eau du ruisseau fait tourner la roue du moulin. Je vous invite donc à plonger votre main, votre corps, dans l’eau de l’anatomie subtile. Un nouveau monde s’ouvre alors, et l’on s’aperçoit que l’énergie subtile circule dans des circuits analogues aux circuits sanguins ou lymphatiques, et que comme eux, les chakras peuvent être « encrassés », paresseux ou rigides, et qu’ils peuvent être réactivés par un travail spirituel.
De nombreux écrits décrivant les corps subtils et les chakras ont déjà été publiés, aussi bien en livres imprimés qu’en articles sur des sites web (voir plus bas En savoir plus). Je ne vais donc pas me contenter de recopier une fois de plus la liste des 7 chakras, leurs fonctions respectives et leurs correspondances avec les sons et les couleurs. Même si ces descriptions sont instructives et bien exposées, la plupart ont pourtant l’inconvénient de donner des représentations figées, et on ne sait pas trop quoi en faire.
Je vais montrer que les corps subtils et les chakras sont vivants et changeants. Selon notre mode de vie physique, psychologique et spirituel, chacun des corps, chacun des chakras peuvent changer en forme, en couleur, en position, en fonctionnement. Ils ne sont pas isolés, avec chacun leur fonction, ils communiquent entre eux. Ces changements ont lieu lorsque les personnes tendent à réaliser leur être intérieur profond (voir Spiritualité et développement).
Or, il se passe actuellement quelque chose de tout à fait particulier. Nous sommes au début d’un nouveau cycle de vie cosmique, annoncé et décrit par toutes les traditions indigènes et religieuses, très visible et ressenti dans les événements sociaux, spirituels, scientifiques, économiques et géologiques. Parallèlement l’humanité expérimente globalement des changements importants dans ses corps subtils et ses chakras.
D’où viennent les notions de chakras et de corps subtils?
Beaucoup se disent (vous peut-être): « Ces chakras, ces corps subtils, d’où ça sort? N’est-ce pas pure invention de l’esprit, une chimère? Est-ce scientifique? Si ça existe, pourquoi ne m’en a-t-on jamais parlé auparavant? Pourquoi n’ai-je pas été mis au courant? »
Pour tenter de répondre à ces questions, deux démarches sont possibles. La première est expérimentale, la seconde est intellectuelle. On peut les découvrir soi-même par l’expérience. C’est la seule démarche fructueuse et solide, au sens où elle nous permet d’intégrer cette connaissance et de modifier notre attitude dans la vie pour en tenir compte. Toutefois, notre esprit peut être troublé par ces nouvelles connaissances qui le dérangent et peut avoir besoin de satisfaire sa curiosité en étudiant ce qui a été rapporté dans la littérature dans le passé, dans d’autres civilisations. Nous commencerons par cette seconde démarche.
Les occidentaux ont redécouvert le concept de corps subtils et de chakras relativement récemment à partir de la fin du 19e siècle, par l’intermédiaire de chercheurs qui sont allés fouiller les enseignements traditionnels en Inde en étudiant auprès de maitres qui ont conservé cet enseignement, ou encore dans des livres anciens. C’est de cette quête que nous vient le terme de chakra, mot sanskrit qui signifie « roue ». Quelques ouvrages publiés en anglais et en français ont contribué à diffuser cette connaissance en Occident, tels les livres d’Arthur Avalon, Mircéa Eliade, ou Tara Michaël, pour ne citer que les plus populaires.
Helena Blavatsky en 1877 Merci à Wikipedia
Notons toutefois que la notion de chakra n’était pas réservée à l’Inde ou à l’Asie. Elle était connue depuis bien longtemps dans toutes les civilisations avancées. Les sociétés initiatiques antiques l’enseignaient de façon secrète à leurs adeptes, sous le nom de roues d’énergie. Les pythagoriciens étudiaient l’anatomie subtile de façon pratique et théorique, ainsi que les Mayas, les Égyptiens et les Celtes.
L’existence des roues d’énergie et des corps énergétiques est également représentée dans des peintures ou gravures de civilisations anciennes ou dites « primitives ». Par exemple sous la forme de tourbillons en spirales, d’êtres dédoublés, etc. Il n’est pas rare de voir de telles représentations au cours d’émissions télévisées superbes ou dans des articles d’anthropologie fort intéressants. Toutefois jamais leur interprétation comme corps énergétique n’y est évoquée, ni celle des chakras, bien que l’idée de leur existence était largement répandue. Au lieu de cela, on parle de rites magiques, de superstition, de personnification des forces de la nature, etc. Pourquoi ne jamais évoquer les corps énergétiques? Est-ce volontaire?
Même le monde occidental chrétien divulguait cette connaissance, puisque Thérèse d’Avila au 16e siècle parle clairement des chakras sous le terme des demeures du corps. Cet enseignement a été négligé, abandonné, puis ignoré et perdu, volontairement ou non, parallèlement au développement des sciences de la matière. À notre époque, il a donc fallu les écrits de certains érudits et visionnaires pour renouveler cet enseignement en Occident. Citons-en quelques-uns.
Alice Bailey dans les années 1930 Merci à Wikipédia
Helena Blavatsky, née en 1831 en Ukraine, décédée en 1891 à Londres, a fondé un courant de pensée ésotérique, la théosophie, comportant un corps élaboré de connaissances sur l’être humain et sur son rapport avec l’univers.
L’anglaise Alice Bailey (1880 – 1949) a écrit une vingtaine d’ouvrages d’enseignement spirituel, également traduits en français. En France, dans les années 1980, l’ouvrage de Michel Coquet, Les çakras, l’anatomie occulte de l’homme a contribué à vulgariser la partie de l’enseignement d’Alice Bayley concernant les chakras et leur lien avec le développement spirituel.
Citons encore: Rudolf Steiner, un Autrichien né en 1861 en Croatie, mort en 1925 en Suisse, est le fondateur de l’anthroposophie, enseignement spirituel visant à restaurer l’harmonie entre l’Homme, l’Univers et les « mondes supérieurs ». Omraam Michaël Aïvanhov, né en 1900 en Bulgarie, arrive en France en 1937 où il s’installe et enseigne jusqu’à sa mort en 1986.
Rouleau manuscrit du Rajasthan, date inconnue extrait de l’ouvrage de T. Michaël
Mircea Eliade (né en 1907 en Roumanie, décédé en 1986 à Chicago) a méticuleusement analysé l’histoire des religions. Dans son livre Le Yoga, Immortalité et liberté, il expose les différents systèmes de sagesse qui ont eu cours en Inde pour la réalisation de Soi. Parmi eux, le tantrisme est un mouvement philosophique et religieux amorcé dès le IVe siècle. Le système des chakras en fait partie et leurs positions, leurs formes, leurs couleurs, et leurs correspondances avec les lettres, les sons, les sens, les éléments y sont rapportés.
Après Arthur Avalon et son livre La puissance du serpent, dont la traduction en français en 1950 a eu un large retentissement, Tara Michaël, dans son livre Corps subtil et corps causal (1979), rapporte ses études consacrées aux chakras à partir de manuscrits de l’Inde anciens, classiques et tardifs. La notion de nadi et celle de chakra remontent au Veda (IIIe millénaire avant notre ère). Même si le nombre de chakras décrits varie d’un texte à l’autre ainsi que leur dénomination, les textes s’accordent sur les 7 centres principaux qui s’étagent le long de la colonne vertébrale, et sur l’existence de chakras secondaires (bien que ces textes n’accordent pas la fonction de chakra au 7e centre). En français écrit, les formes plus anciennes cakras (prononcées tchakra) ou çakra ont été remplacées par chakra qui s’est imposée par la suite.
C’est la terminologie de ces livres, largement diffusée en anglais et en français, qui s’est donc imposée partout, mais il y a un courant qui cherche à donner des noms occidentaux plus descriptifs et plus parlant que les noms indiens.
Voir et sentir les corps subtils
Même si ces écrits éveillent notre intérêt, c’est l’expérience directe seule qui peut nous apprendre ce que sont réellement corps énergétiques et chakras. Comment nous rendre compte nous-mêmes de la réalité des chakras et des corps subtils?
Nombreuses sont les personnes qui rapportent qu’elles voient les corps subtils, leurs formes et leurs couleurs lorsqu’elles leur portent attention d’une manière particulière. D’autres sont capables de les sentir autour du corps d’une personne en approchant la main à quelques dizaines de centimètres du corps. Elles sentent comme une résistance, une pression, ou encore des picotements, ou autres sensations kinesthésiques. C’est le cas par exemple lorsque des guérisseurs formés pratiquent l’harmonisation de ces corps et des chakras. En réalité, nous sommes tous potentiellement capables de voir ou de sentir les corps subtils et les chakras. C’est une question d’entrainement, et surtout d’acceptation que c’est possible.
Vos chakras […] sont tout aussi naturels que vos orteils, vos doigts ou vos yeux. […] Ils sont tout aussi tangibles que votre enveloppe physique [le corps physique] (M.L. Labonté).
Mais alors pourquoi tout le monde ne le fait-il pas naturellement? Tout simplement parce que nous nous sommes coupés de nos sensations. À la fois collectivement et individuellement. De façon collective, ces facultés sensorielles se sont atténuées ou perdues depuis quelques siècles. Plus exactement, elles se sont endormies parallèlement au développement de l’intellect et de la perte de la connexion avec notre être divin intérieur (voir Le sens de la vie). Il est temps de les réveiller et d’harmoniser les différents aspects de notre être.
Nos facultés sensorielles sont endormies
Ce processus d’endormissement ou de perte de sensations n’est pas spécifique à la vision des corps subtils. Il touche d’autres potentialités de notre être. Il me semble particulièrement important d’en prendre conscience, aussi vais-je citer deux autres cas. Le pouvoir de création de la voix, par exemple, s’est dilué dans le « bavardage » (cela ne veut pas dire qu’il est mauvais de bavarder!). Qui soupçonne la force créatrice des mots lorsqu’ils sont connectés au Moi profond (le Soi), de la voix chantée lorsqu’elle retrouve sa place juste dans le corps, la puissance du son émis consciemment dans la justesse des harmoniques (voir les articles Son: timbre et harmoniques ; Intonation juste)?.
Un autre exemple d’endormissement est la sexualité. Certes, il n’y a pas si longtemps que le plaisir était mal jugé, qu’une femme ne devait pas en avoir, devait satisfaire au « devoir conjugal », qu’on faisait l’amour sans se voir, et qu’on ne parlait pas de ces « choses-là ». Heureusement, cela a évolué dans le sens de l’appropriation de sa propre sexualité et de son plaisir. Toutefois, la recherche du plaisir est restée la seule motivation. Or qui soupçonne que la sexualité peut conduire elle-aussi vers d’autres dimensions de soi, vers le SOI, lorsqu’elle est vécue en conscience, hors des peurs, des frustrations, des jeux de pouvoir et des conditionnements? (voir article Sexualité essentielle, sexualité sacrée). C’était connu et attesté dans plusieurs civilisations anciennes.
Un entrainement pour sentir
Voici quelques conseils pour retrouver ses facultés sensorielles:
- Pour l’enfant qui a vu un démon ou a senti des présences invisibles: le faire parler, s’intéresser à ce qu’il a vécu émotionnellement. Lui demander: il était comment, ce démon? T’a-t-il parlé? Qu’est-ce qu’il a fait? Et toi, qu’as-tu fait?
- Pour l’adulte en recherche de la connexion à soi-même: s’entrainer à porter une attention de plus en plus fine à ses sensations corporelles: la respiration; les petits mouvements du corps… Tout simplement. Mais qui prend vraiment le temps de le faire?
- Et pour commencer à sentir la pression énergétique des corps subtils, placer les deux mains en face l’une de l’autre à quelques centimètres devant soi. Respirer. Éloigner et rapprocher doucement les mains comme pour pomper et compresser l’espace entre les deux mains. Persévérer de jour en jour, et sentir…
Cet endormissement ou atténuation de notre potentiel s’est répercuté dans les chakras et les corps subtils, qui enregistrent nos énergies physiques et psychologiques à la manière d’une mémoire magnétique ou d’un disque compact (effaçable). Il est toutefois possible de redonner l’équilibre à ces centres, et de retrouver son plein potentiel de sensibilité et de capacités physique, mentale, psychique, par une prise de conscience et un changement d’attitude. Une démarche d’accompagnement thérapeutique peut parfois aider à accélérer le processus. Elle consiste à se reconnecter avec soi-même, ses dimensions occultées, sa puissance créatrice.
Une éducation pour ne pas sentir
Sur le plan individuel, les enfants ont souvent conservé leur sensibilité et leur faculté de percevoir. Par quel processus anesthésiant nous sommes-nous par la suite détournés de nos sensations pour en être dépourvus à l’âge adulte? Inconsciemment, les parents et les éducateurs multiplient les recommandations à l’enfant pour ne pas sentir, en croyant lui faire du bien et le protéger. Cette anesthésie n’est pas d’ailleurs réservée aux sensations concernant les corps subtils, mais s’étend à beaucoup d’autres domaines (voir encadré).
Voici 2 exemples où la réalité de la sensation vécue par l’enfant est niée par l’adulte. Un enfant est tombé et s’est fait mal. Il est sur le point de pleurer: maman, j’ai mal! Il n’est pas rare que les parents n’acceptent pas qu’il pleure ou désirent qu’il ne pleure pas (pourquoi?) et interviennent: mais non tu n’as pas mal! Il a mal, et on lui dit que non. Or il est petit et ses parents sont grands et puissants. Dans sa représentation, ce sont eux qui savent et qui ont raison. Lui a tort. Il apprend ainsi à ne pas prendre en compte ce qu’il sent comme une réalité, à la rejeter. Mais elle est malgré tout présente et un conflit surgit qu’il ne peut résoudre qu’en coupant inconsciemment sa sensation, en s’anesthésiant.
Un enfant a fait un mauvais rêve dans lequel il a rencontré un démon. Non tu n’as pas vu de démon, ça n’existe pas. Au nom du réconfort et d’une soi-disant réalité, on refuse d’écouter celle de l’enfant. Peu importe que les démons existent ou pas, puisque le rêve lui-même a bien eu lieu avec une réelle image de démon (sur le rêve et la réalité, voir La puissance de l’imaginaire). Il ne reste à l’enfant qu’à apprendre à s’enfermer sur sa réalité, puisqu’elle n’est pas acceptée. Et comme ce n’est pas acceptable, il l’occulte.
Il est très fréquent de se couper de ses sensations lorsqu’on vit des événements trop douloureux ou inacceptables par les parents ou par la société: ne pas entendre les parents qui se battent; occulter un viol; ne pas montrer son chagrin, etc. Et aussi: ne pas dire qu’on a vu des formes autour du corps, des couleurs, des sortes de présences, de peur de passer pour un fou, de recevoir des critiques des parents ou de s’exposer à leur angoisse, etc…
Trois témoignages dans la littérature
Il y a des livres qui ne sont pas livresques, car ils sont le témoignage du vécu de l’auteur. Il est comme un ami qui raconte son expérience. Dans le domaine des corps subtils, c’est le cas de Janine Fontaine et de Carlos Castaneda. Ils rapportent leur quête, leurs résistances, leurs tâtonnements. Ils montrent le décalage entre d’une part leur éducation de base avec ses savoirs ficelés où les corps subtils n’ont pas leur place, et d’autre part le monde qu’ils découvrent avec leurs sens qui les obligent à un changement de conscience douloureux, radical et libérateur.
Janine Fontaine et les corps subtils
Janine Fontaine raconte l’histoire de sa découverte de l’énergie du corps au cours de longues années professionnelles et d’épreuves de la vie (La médecine du corps énergétique). Elle était cardiologue en milieu hospitalier. Puis elle a étudié avec P. Nogier en auriculothérapie. En rupture avec l’hôpital, elle part aux Philippines où elle étudie et apprend à pratiquer les techniques de guérison avec Tony Agpaoa. Elle découvre l’existence de trois corps – physique, éthérique, spirituel – elle les sent par leurs pulsations, repère leur emplacement, leur état (en cas de troubles: affaissés, décalés, inversés). D’esprit scientifique et rationnel par sa formation médicale, elle s’attache à contrôler le diagnostic de T. Agpaoa avec le test de Nogier. Ses doutes s’évanouissent et elle démarre une nouvelle recherche.
Barbara Brennan et le champ d’énergie humaine
B. Brennan est à la fois physicienne et psychologue et a développé ses perceptions extrasensorielles. Dans les années 80, elle a exploré l’aura du corps humain et décrit les corps subtils et les chakras (Le pouvoir bénéfique des mains). Elle explique comment ils fonctionnent et changent en fonction de l’état physique et psychologique de la personne. Elle suggère des exercices pour apprendre à percevoir les auras nous-mêmes.
Carlos Castaneda
Dans ses nombreux livres, Castaneda rapporte de façon très détaillée l’enseignement qu’il a reçu auprès de Don Juan Matus, un « sorcier » yaqui, autrement dit un « homme de connaissance » amérindien (toltèque) du Mexique. Ainsi dans Voir, il explique qu’il y a une façon de voir qui n’est pas la façon ordinaire. Si l’on arrive à ne plus vouloir, mais simplement être en symbiose avec l’environnement, on développe la vision sans pensée. Alors se présente à nous un autre monde que Castaneda découvre laborieusement, avec de nombreuses résistances intellectuelles. Il découvre que notre corps est fait de fibres lumineuses qui s’entrecroisent en des nœuds, et que ces nœuds changent de position selon l’évolution de la personne.
Les chakras objectivés par la science
De nombreuses recherches scientifiques ont été menées pour mettre les chakras en évidence, particulièrement au Japon, aux USA, en Russie. Le fonctionnement des chakras se traduit par une activité électrique du corps, surtout au niveau de la peau. Ainsi le Dr S. Kazarov à Moscou mesure l’activité électrique des points d’acuponcture reliés aux chakras dans le majeur et dans la paume de la main. L’équipe du Pr. Konstantin Korotkov à l’Université de médecine de Saint-Petersbourg mesure le champ d’énergie humaine par la bioélectrographie (GDV – gas discharge visualisation). Ils ont mis les chakras en évidence et ont développé une méthode de diagnostic.
Une architecture de corps subtils imbriqués
Les corps subtils autour du corps physique, et les cônes des chakras (l’épaisseur ne respecte pas l’échelle)
L’exploration tactile, visuelle, auditive ou kinesthésique autour du corps physique révèle la présence d’enveloppes de matière extrêmement ténue, presque impalpable. Elles englobent le corps à la manière d’un cocon, emboitées les unes dans les autres comme un jeu de poupées russes.
On dénombre habituellement 4 enveloppes principales autour du corps, nommées le corps vital, le corps émotionnel, le corps mental et le corps spirituel. Elles reflètent directement notre état et nos qualités, nos capacités, nos aspirations à évoluer et à nous réaliser pleinement, ainsi que nos difficultés, nos limitations et nos résistances.
La description la plus ancienne connue de ces corps subtils est rapportée par la tradition védique (Inde), dans l’ouvrage Taittiriya Upanishad, composé entre -600 et -500 et popularisé au 20e siècle par A. Avalon. D’après ce texte, le corps humain est composé de 5 kosha, à savoir le corps physique et 4 corps subtils, le terme kosha signifiant enveloppe, étui.
Dans notre temps moderne, les enseignants spirituels cités en début d’article, puis d’autres par la suite, ont repris plus ou moins cette description, soit à partir de sources multiples de plus en plus nombreuses à être mises à jour, soit selon leurs propres perceptions en conscience modifiée, et cette description a été popularisée par de nombreux livres. Une contribution renouvelée en a été donnée par J.J. Hurtak à partir de son ouvrage magistral Les clés d’Énoch.
Voici une présentation succincte composite issue de ces diverses contributions (résumée dans le tableau qui la suit).
1. Le corps physique (annamaya kosha, corps électromagnétique) est l’enveloppe de matière organique. Sa nature est nourricière.
2. Le corps de vitalité (corps éthérique, pranamaya kosha, corps épicinétique) est l’enveloppe faite de l’énergie vitale (prana). Il véhicule la sève de vie, comme dans les plantes, et anime le corps physique. En lui se lit la santé du corps physique. Avant d’être physiques, les maladies ont leur empreinte énergétique dans ce corps (fuites d’énergie, blocages, dépression, etc).
3. Le corps émotionnel (manomaya kosha, corps éka) est l’enveloppe composée des sensations et des émotions. C’est le lieu des impressions que le monde extérieur crée dans notre monde intérieur. Bien que ce corps soit présenté différemment selon les écoles, on considère que la partie de notre mental composée des pensées brutes de nature psychologique (j’aime, je n’aime pas) liées à l’expérience sensorielle, est une partie du corps émotionnel.
4. Le corps mental, corps de l’intelligence (vijnanamaya kosha, corps guématria) est le monde des réflexions. C’est l’enveloppe de l’intellect et de l’intelligence objective, incluant la logique, le raisonnement, la discrimination ou le jugement. Nous avons conscience d’être un individu qui réfléchit et évolue à partir de ses réflexions. Nous réfléchissons sur les sensations et émotions perçues par le corps émotionnel, nous en tirons des conclusions, des idées sur la vie (vraies ou fausses) et cela constitue l’expérience du moi humain. Dans le corps mental se lit la qualité des idées de la personne: fluides et souples, ou figées dans des croyances et des préjugés.
5. Le corps spirituel (anandamaya kosha, corps zohar) est l’enveloppe composée de béatitude et de félicité. Il révèle l’orientation générale de la vie de la personne, avec en particulier ses blessures psychiques fondamentales, celles qu’elle porte dès la naissance et qu’elle est amenée à transcender et à guérir. C’est un corps de grande lumière, inaltérable, qui enveloppe et unifie tous les autres.
Dénomination des corps selon: | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
leur fonction | le Vedanta | théosophie | R. Steiner | A. Bayley | M.L. Labonté | Énoch |
Essence | Jivatman | Atmique | Homme-Esprit | Monade | Corps de lumière | Super-Soi élohistique Super-Soi christisé |
Atmique | Céleste | Super-Soi | ||||
Spirituel | Anandamaya | Bouddhique | Esprit de vie | Bouddhique | Supra-astral | Zohar |
Causal | Moi spirituel | Causal (mental supérieur) | Astral | |||
Mental | Vijnanamaya | Mental | Moi | Mental (inférieur) | Mental | Guématria |
Émotionnel | Manomaya | Astral | Astral | Astral | Émotionnel | Éka |
Vital | Pranamaya | Éthérique | Éthérique | Éthérique | Éthérique | Épicinétique |
Physique | Annamaya | Physique | Physique | Physique | Physique | Électromagnétique |
Les corps subtils ou corps énergétiques
Les enseignants s’accordent sur l’existence et la fonction des 4 premiers corps, mais différent sur leur description du corps spirituel. C’est pourquoi le tableau ci-dessus doit être lu verticalement. Par contre, sur une même ligne horizontale, l’équivalence n’est pas certaine.
Helena Blavatsky, puis ses disciples et successeurs à la société de théosophie, ont mis en avant le chiffre 7, nombre total des corps. On rencontre une classification analogue chez R. Steiner, A. Bayley et O. M. Aïvanhov. Elle inclut 2 ou 3 corps spirituels. Au-delà, on rencontre l’absolu, l’Essence. Le décompte dépend de la façon dont l’essence est perçue en tant que corps ou non.
En effet, comment appréhender ces réalités subtiles par l’observation expérimentale? La description qui nous en est donnée varie en fonction des recherches et capacités de perception et de compréhension non seulement des enseignants, mais aussi de la conscience globale de l’humanité dans laquelle ils vivent. Avec l’évolution de la pensée, des concepts autrefois difficiles à recevoir deviennent pertinents. C’est ainsi que les corps se révèlent être multidimensionnels, c’est-à-dire qu’ils existent non seulement dans notre dimension terrestre ordinaire, mais également sur d’autres plans vibratoires où leurs caractéristiques peuvent être différentes.
Les corps subtils occupent un espace beaucoup plus vaste que le corps physique. Notre espace n’est pas restreint à celui du notre corps. Le corps vital est très lié au corps physique. On considère que son épaisseur au-delà du corps physique est de quelques centimètres dans l’état ordinaire. L’épaisseur du corps émotionnel et des corps supérieurs est beaucoup plus grande et peut aller jusqu’à plusieurs mètres pour le corps spirituel. Due aux changements énergétiques de l’humanité, on a constaté une augmentation générale du volume des corps depuis quelques dizaines d’années.
L’Essence individuelle ou Super-Soi
Au stade de ma propre compréhension, qui continuera à évoluer, je considère que les caractéristiques qui décrivent les corps sont de deux natures, l’Essence divine et les corps d’incarnation. Notre Essence existe en-dehors de notre incarnation. Pour venir en incarnation, elle se revêt des 5 corps décrits ci-dessus (corps physique à corps spirituel).
Dans le Védanta, il est clairement énoncé que les 5 corps sont des enveloppes, des écrins qui revêtent le joyau central. Ce joyau n’est pas le corps physique, qui, au contraire, est l’enveloppe ultime du joyau. Le joyau, c’est le jivatman, une émanation de l’atman, l’absolu, le souffle primordial. C’est un atman individualisé. Il est aussi appelé le Soi supérieur. Alice Bayley parle de monade.
Le Soi supérieur individuel n’est pas séparé de l’atman, il en fait partie, il en est une condensation locale. De la même façon qu’un pic montagneux est identifiable comme aspect particulier du paysage, mais en même temps fait intimement partie de la Terre, de même notre Essence individualisée est un repli particulier d’une Essence universelle.
Afin de pouvoir récolter tous les enseignements expérimentaux de la vie terrestre, tout en s’adaptant à ses rudes conditions, le Soi supérieur enfile des combinaisons, dotées de sensibilité et de mémoire, les corps. Tel un cosmonaute, il se revêt d’abord d’un tissu léger, le corps spirituel et premier revêtement. Puis il se revêt des corps plus grossiers, jusqu’à la grosse combinaison, le 5e vêtement, le corps physique.
Le corps physique a certes des fonctions protectrices, mais pas seulement. Il est conçu avec de nombreuses capacités extraordinaires qui en font un véritable bio-ordinateur en communication avec les autres plans et avec l’univers, essentiellement grâce à son ADN (voir article ADN vibratoire à venir).
De notre position terrestre, nous ne pouvons généralement apercevoir de l’Essence que des reflets, ses aspects les plus accessibles, les plus bas. Plus un être s’élève et plus il en découvre des niveaux multiples, des facettes multiples, des royaumes multiples. Mais même les êtres les plus évolués sur la Terre ont des limites de perception et ne peuvent pas accéder à certaines réalités. Ils sont soumis aux lois spirituelles de la Terre et de l’univers qui l’entoure, de la même façon qu’un plongeur ne peut pas boire un verre de vin au fond de la mer, à cause des lois physiques dans l’eau.
Aussi, afin d’être accessibles à nos esprits terrestres limités, les rapports qui nous sont faits du Soi supérieur sont extrêmement simplifiés. Selon J.J. Hurtak, le Soi supérieur comporte des niveaux multiples qui se révèlent au fur et à mesure que l’âme « travaille » à son ascension spirituelle. Ces niveaux sont: le Super-Soi, le Super-soi christisé, et le Super-Soi élohistique.
Les vaisseaux énergétiques subtils
L’examen détaillé des corps subtils révèle qu’ils présentent une structure interne. Nous ne sommes pas étonnés de découvrir qu’ils ne sont pas qu’une simple masse homogène si nous comprenons que la nature utilise les mêmes principes à tous les niveaux de la création. Même les bactéries présentent une organisation interne, un schéma directeur de construction.
De même qu’une cellule, les corps subtils sont composés d’un noyau entouré d’une chair. Le noyau est parcouru par un canal central qui l’irrigue de l’énergie supérieure.
Les corps subtils sont en outre parcourus par un système de canaux qui distribuent l’énergie vitale, de la même manière que le système nerveux ou le système sanguin.
L’acuponcture nous a rendus familiers avec ces canaux qu’on nomme les méridiens. La tradition hindoue (védique) rapporte que ce système de distribution comporte des millions de vaisseaux qu’elle nomme les nadis (d’après le vedanta, il y en a 35 millions). Ils sont hiérarchisés en canaux principaux qui se ramifient en vaisseaux secondaires et tertiaires. Les canaux principaux sont au nombre de 14 (ou 100 selon d’autres) et les secondaires sont 72’000. Leur organisation peut varier d’un individu à l’autre.
Parmi les vaisseaux, il en est un qui a une fonction majeure. C’est le canal central, appelé sushumna dans la tradition védique. Il traverse le corps verticalement en englobant la colonne vertébrale. Ce canal véhicule la force de vie, appelée aussi kundalini, ou force spirituelle. C’est cette force qui anime le corps physique, qui fait la différence entre un être vivant et un cadavre. Elle est notre lien avec le ciel et la terre, elle vient du ciel et de la terre. Le corps physique la transforme comme une alchimie subtile, puis la ré-émet vers le ciel, la terre, et l’environnement.
Dans notre état ordinaire, la kundalini est endormie et satisfait uniquement les besoins vitaux. Elle s’active lorsque la personne en quête spirituelle (on l’appelle souvent l’initié dans les textes traditionnels) a réussi à se libérer de son égo et a fait place à la volonté de son être intérieur, son Soi supérieur, qui l’illumine de l’intérieur.
On entrevoit la complexité des sous-structures des corps subtils. Les circuits énergétiques qui parcourent les corps subtils de l’être humain sont très nombreux et très complexes et ne suivent pas les lois spatiales et temporelles de notre propre espace-temps de vie. Les descriptions qui nous sont données de ces structures sont simplifiées et imagées, car notre esprit est incapable de saisir ces réalités supérieures.
L’univers est rempli d’une mer d’énergie, qu’on appelle traditionnellement éther, prana, chi, et que la science de la physique quantique redécouvre sous le nom de champ du point zéro (voir article à venir Physique quantique). C’est à travers ce système de canaux que les corps reçoivent l’énergie de l’univers.
Les vaisseaux alimentent les différents corps subtils de façon différente selon le corps. D’après leurs fonctions, il m’apparait que ce sont les corps inférieurs (vital, émotionnel, mental) qui bénéficient essentiellement de l’énergie de ces vaisseaux. Les corps supérieurs sont alimentés par d’autres systèmes de vaisseaux. Ceux-ci sont généralement en latence, désactivés depuis des milliers d’années. Toutefois, comme nous le verrons plus bas, ils sont en cours de réorganisation et réactivation.
En fait, il n’est pas crucial d’avoir une idée exacte de ces réalités supérieures. Il suffit de savoir ce qui les éveille. Nos représentations évolueront au fur et à mesure du développement de nos capacités à les intégrer en notre intellect, mais surtout à les ressentir en notre cœur et notre corps.
Les chakras, centres d’échange d’énergie vitale
Les canaux subtils principaux se croisent à des carrefours importants qui constituent des centres de régulation énergétique, nommés sceaux, roues, ou chakras. Il existe des chakras primordiaux et d’autres secondaires.
Les chakras les plus importants sont implantés le long de la sushumna. Ils ont la forme de doubles cônes, à la manière d’un diabolo souple et vivant. La pointe de jonction des deux cônes est placée dans le canal central, les ouvertures s’évasent vers l’avant et vers l’arrière. Ces chakras sont donc en échange vital constant avec le canal sushumna, et, par son intermédiaire, avec chacun des autres canaux.
Les chakras sont des centres de transformation et de régulation de l’énergie de vie. Ils reçoivent et émettent aussi bien par la sushumna et les autres canaux que par leur rayonnement propre, tout autour du corps. Ils agissent comme des antennes et des centres de communication avec les organes du corps. Mais aussi, ils nous mettent en communication avec la terre et sa grille énergétique et avec le ciel (voir article Flux vitaux de la Terre).
Cartographie des chakras
Les enseignements traditionnels cités plus haut décrivent essentiellement les 7 principaux chakras, qui sont fondamentaux dans notre fonctionnement. Ce sont:
Chakra | Nom sanskrit | Localisation | Glande associée |
---|---|---|---|
Couronne | Sahasrara | sommet du crâne | hypophyse (ou pituitaire) |
Conscience | Ajna | entre les sourcils | épiphyse (ou pinéale) |
Gorge | Visuddhi | gorge | thyroïde |
Cœur | Anahata | région du cœur | thymus |
Plexus solaire | Manipura | creux de l’estomac | pancréas |
Hara | Svadhistana | en-dessous du nombril | glandes surrénales |
Racine (ou base) | Muladhara | entre sexe et anus | glandes sexuelles |
Les 7 chakras principaux, leur localisation, les glandes endocrines associées
Ces 7 centres d’énergie sont loin d’être les seuls existants, car le corps en recèle beaucoup d’autres, les chakras secondaires.
Ainsi, les chakras des épaules, des coudes, des poignets, des doigts, sont reliés au chakra du cœur. Des chakras dans les hanches, les genoux, les chevilles, les orteils, les pieds, sont reliés au chakra de la base.
Le système des chakras n’est pas figé une fois pour toutes. Il évolue en fonction de l’histoire de la conscience globale de l’humanité. Actuellement, il est en réorganisation. Nous verrons plus bas que de nouveaux chakras sont en cours de croissance et de réactivation, correspondant à de nouvelles dispositions pour les êtres humains.
Chakras et glandes endocrines
L’état énergétique des chakras varie en fonction de l’état émotionnel, mental et spirituel de la personne.
Le lien entre la structure physiologique, les corps subtils et les chakras est réalisé par les glandes endocrines. Chaque chakra principal est en synergie avec une glande endocrine (voir tableau) qui joue le rôle d’intermédiaire.
Les glandes endocrines déversent des hormones dans le sang, qui ont un impact sur l’émotion et l’état psychologique de l’individu. Par exemple, quand il est en rage, on dit qu’il décharge son adrénaline, et c’est la réalité physiologique. Il y a donc un lien direct, à double sens, entre les glandes, les chakras et l’état psychologique. Le bon fonctionnement des chakras produit un sentiment de bien-être, la sensation d’être en forme et à sa place. Inversement, un déséquilibre psychologique détériore les chakras. Il est donc possible, en rétablissant l’équilibre psychologique par la conscience de soi, de remédier à la perte de vitalité des chakras. Des harmonisations énergétiques effectuées par des praticiens qualifiés et expérimentés peuvent également être bénéfiques.
Un chakra en bonne santé se présente comme un double cône tonique et souple et cela fait penser à un organe musculaire creux en bonne santé (cœur, vagin par exemple). Lorsque les chakras ont perdu leur santé, l’aspect des cônes se modifie. Ils peuvent devenir rigides, ou mous et affaissés, déformés, se vider de leur énergie, etc.
Certains pourront s’étonner de la correspondance entre la couronne et la glande pituitaire, car il est parfois écrit que la couronne est associée à la glande pinéale. En fait, les deux associations sont vraies. Souvent, par notre éducation scientifique et mentale, on suppose inconsciemment qu’une correspondance doit être unique et que l’une exclue l’autre. Mais les deux centres, couronne et conscience, sont en réalité très liés. Il n’y a pas de frontière cloisonnée et rigide entre les chakras. Les liens entre les différentes parties de notre organisme sont complexes. Toutefois, il y a une dominante parmi la multiplicité des associations d’un chakra. L’association entre pinéale et conscience (troisième œil) est privilégiée. C’est pourquoi il est souvent rapporté que la structure physiologique de la glande pinéale est modifiée par l’ouverture spirituelle de la conscience.
Fonction des chakras
Examinons maintenant comment fonctionnent les chakras principaux, autrement dit quel est leur rôle dans notre santé et dans notre évolution personnelle. Dans les livres traitant de ce sujet, il est habituel d’aborder cette description dans l’ordre de leur localisation dans le corps du bas vers le haut. Cela correspond à l’ordre de la montée de l’énergie au fur et à mesure du développement spirituel de la personne. Ici, j’ai choisi de les présenter selon la facilité de perception des sensations qu’ils nous provoquent, en commençant par le plus facile, le plexus solaire lié aux émotions. Pour leur fonction, je me suis largement inspiré du livre de M-L. Labonté, Maitre de ses chakras, maitre de sa vie.
Le chakra du plexus solaire – l’émotion
Le plexus solaire est situé au creux de l’estomac, à la base du sternum. C’est un lieu fortement affecté par les émotions, n’est-ce pas?
Lorsque nous avons une grande frayeur, on a « les tripes qui se nouent », ou « la peur au ventre ». Le diaphragme et la respiration se bloquent. Tentez de sentir où se logent vos peurs. Dans le ventre, dans la gorge, dans la poitrine? Pourquoi à votre avis sont-elles localisées à un endroit précis du corps? Anatomiquement, cela ne correspond à rien. Cette localisation témoigne de l’existence d’un chakra, lui-même relié à une glande endocrine. Et oui, ces sensations vous sont familières, même si vous n’aviez pas conscience de leur origine.
Le chakra du plexus solaire est le lieu des émotions, c’est-à-dire, de ce que nous ressentons vis-à-vis des événements extérieurs. Pas seulement les émotions dites négatives comme la peur, mais aussi et surtout l’amour dans ses différentes facettes. Il a donc pour fonction de recevoir et transmettre les émotions, de communiquer par l’émotion et le sentiment. Lorsque nous refusons l’expression des émotions, que ce soit l’amour et la tendresse, ou la colère, à cause de nos idées, de nos peurs d’être jugés, de ce que l’on ne veut pas montrer de soi, etc., nous bloquons le fonctionnement du chakra, nous le cristallisons, nous le rigidifions. Inversement, un chakra trop lâche est submergé par l’émotion, il ne peut la gérer.
Lorsque le chakra est sain, l’émotion est pure et coule avec simplicité comme chez les enfants. Quand ils pleurent, ils pleurent réellement sans se soucier de ce qu’on en pense, et 2 minutes après, ils sont dans la joie. Le soleil irradiant exprime la joie, la force, la tranquillité des émotions. Le plexus contient la paix. [M.L. Labonté, ouvrage cité]
Le chakra de la gorge – la communication juste
La manifestation du centre de la gorge est nettement ressentie chaque fois que les mots ou l’expression des émotions se bloquent en nous, et que quelque chose nous reste « en travers de la gorge ». Le chakra de la gorge… est un chakra de la communication juste, la communication qui a un but,… l’expression de qui vous êtes [ouv. cit.]. Son dysfonctionnement se traduit par exemple par la difficulté de communiquer (le mutisme), ou encore par l’excès de verbiage, parler pour ne rien dire. Dans le fonctionnement sain, les mots sont justes et créateurs, ce qui signifie qu’ils concrétisent quelque chose.
Ce centre est relié à la glande thyroïde, de sorte que les déséquilibres thyroïdiens traduisent souvent des dysfonctionnements de ce chakra.
Les trois chakras du cœur – joie et amour
Quelles sont les énergies que vous ressentez dans la région du cœur? C’est lorsqu’on se sent gonflé de joie et d’amour que l’on sent le mieux l’existence de ce centre. Et le mot habituel « gonflé » indique bien ce qui se passe réellement énergétiquement lorsque ce centre fonctionne normalement. Il permet l’ouverture à la vie, la gratitude, la compassion.
Toutefois, les blessures émotionnelles l’ont souvent conduit à se refermer, à se rigidifier. C’est votre expérience, n’est-ce pas? Et par ce fait, vous pouvez sentir la présence de ce centre. Des douleurs y sont logées, on a le cœur gros. Ou bien, il est emprisonné par les constrictions des muscles respiratoires, qui sont la concrétisation des peurs et des blessures. Un cœur libre est un cœur qui respire.
Le chakra du cœur est situé au niveau du cœur physique. Il n’est donc pas exactement dans l’axe vertical du corps, mais décalé sur la gauche. Cette situation non symétrique est un peu étonnante par rapport aux autres centres qui sont alignés, mais elle trouve son explication lorsqu’on découvre qu’il existe deux autres centres d’énergie liés au cœur, l’un à droite et l’autre au centre. Le complexe des trois cœurs est donc symétrique.
Peu importe en vérité, car le corps n’obéit pas forcément au besoin d’ordre de la part de notre mental. La nature est ce qu’elle est. Toutefois, l’alignement permet une descente de la force cosmique le long du canal central, la sushumna. Le chakra du cœur physique porte les mémoires émotionnelles de la vie présente. Le chakra du centre est le cœur karmique, logé dans le thymus. Le cœur karmique contient la mémoire de la blessure fondamentale de votre incarnation [ouv. cit.] (rejet, abandon, non-reconnaissance, humiliation, etc.), attendant d’être guérie et transcendée dans cette vie. Enfin à droite, se trouve le cœur spirituel, cœur de la paix, en développement chez la majorité des humains. Il aide à la guérison des deux autres cœur.
Le chakra du hara – l’action
Situé au centre du bassin, proche du nombril, le chakra du hara a comme fonction de porter […] l’expression de la puissance intérieure et de sa manifestation dans le monde […], dans un partage, dans une communion avec les autres à l’extérieur de vous-mêmes. Le mot hara est emprunté aux arts martiaux et à la tradition japonaise qui mettent un accent plus particulier sur ce centre.
Un chakra sain est le reflet d’une attitude juste dans l’action. Inversement les dysfonctionnements sont liés à l’inhibition, l’impuissance, le besoin de contrôler. Ils sont manifestes dans les conflits personnels et les guerres, là où les gens recherchent le pouvoir sur l’autre, ou se soumettent à l’autre. Le retour à l’équilibre passe par une prise de conscience, le lâcher-prise sur les autres (afin qu’ils vivent leur vie propre), la confiance en soi et en la vie.
Le chakra racine – la force de vie
Le chakra racine est situé à la base du corps, dans la région des organes génitaux, du périnée et de l’anus. Il est en relation avec la force de vie. C’est le fondement du fonctionnement du corps. Il est relié aux besoins fondamentaux, au mouvement, à la sexualité, à la relation avec l’environnement, les plantes, la terre, la nature. Il est relié à la terre qui le nourrit et le soutient. Dans le cas contraire, la personne se procure son énergie en la pompant sur les autres, en demandant une attention excessive, par exemple. Elle se sent seule et a besoin que ce soient les autres qui la nourrissent. Un chakra en mauvaise santé se traduit par un déni de ses besoins, ou au contraire par un excès ou une fixation. Dans un chakra en bonne santé, la force de vie est fluide et circule.
Contemplez vos croyances sur la nourriture, la boisson, l’argent, la sexualité, l’habitation, vos croyances sur le fait de vous déplacer, de déménager, de bouger… Contemplez vos peurs, vos peurs face à la vie, vos peurs face à la mort, vos peurs face à la sexualité, vos peurs face à l’argent, vos peurs face à la maison […], vos peurs du lendemain, vos peurs du passé, vos peurs du moment présent… L’expression du chakra de la base se lit dans votre capacité de danser avec la physicalité.. (ouv. cit.) [physicalité = terme québécois directement calqué sur l’anglais alors que la syntaxe normale du français donnerait le mot physicité comme dans unicité; signifie la vie matérielle et concrète dans le quotidien].
Le chakra de la conscience – vision élevée
Le chakra de la conscience est situé au niveau des arcades sourcilières. Dans son fonctionnement sain, il nous donne une vision claire et juste des situations. Dans une vision ordinaire, commune, lorsque ce chakra n’est pas fonctionnel, nous ne voyons « pas plus loin que le bout du nez », c’est-à-dire que nous sommes plutôt égocentriques, cherchant à satisfaire nos intérêts, restant fixés sur nos habitudes et notre sécurité. Nous n’acceptons pas les aléas de la vie, ni les douleurs de l’existence.
Ce chakra est souvent appelé le « troisième œil », car son ouverture amène à la vison élevée et lucide sur les choses et les êtres, au regard neuf sur la vie et les êtres, une forme de tremplin aux dimensions élevées de conscience. En nous nait alors la compréhension de la véritable essence de l’être humain, du sens de la mort et de la vie. Le chakra de la conscience communique aux mondes extérieur et intérieur une vision élargie de la réalité terrestre, une vision divine, une vision élevée, une vision céleste [ouv. cit.].
Son association avec la glande pinéale (épiphyse), souvent elle-même associée à la vue et aux yeux est donc tout à fait naturelle.
Le chakra coronal – les racines du ciel
Le chakra de la couronne est situé au sommet du crâne, d’où son nom. Il s’ouvre comme un entonnoir, comme des racines plongeant vers le ciel, et il nous relie aux énergies célestes.
Il est lié à la glande pituitaire (hypophyse). La glande pituitaire est elle-même reliée au fonctionnement des autres glandes (thyroïde, cortico-surrénales et gonades entre autres). Elle apparait comme un chef de file. Elle est le relais entre le corps et les autres plans de conscience. Ses racines célestes s’avèrent bien naturelles, même si la glande pinéale est logée légèrement plus haut dans le crâne que la pituitaire.
Compte tenu de notre mode de vie, et surtout de notre mode limité de sentir et de penser, il est rare que ce chakra coronal soit pleinement développé. Les racines [aériennes] se développent par la reconnaissance de votre capacité à communier avec les plans supérieurs de conscience [ouv. cit.].
D’un certain point de vue, il est le symétrique du chakra de la base qui nous relie à la terre. Toutefois, tandis que l’énergie terrestre est dense, l’énergie céleste est très subtile. Cela ne signifie pas que l’une est meilleure que l’autre. Elles se complètent. Le chakra coronal ne peut se développer harmonieusement que si le chakra de la base est solide. Le corps est le véhicule de l’énergie céleste, qui elle-même nourrit le corps et les chakras à travers le chakra coronal. L’énergie céleste pénètre dans la matière et donne naissance à des formes concrètes. C’est le mariage de l’énergie céleste et de l’énergie terrestre qui permet la création vivante.
Chakras secondaires importants
D’autres centres jouent un rôle important. Les chakras des pieds, des chevilles, des genoux et des hanches sont en relation avec le chakra de la base, et participent à notre communication avec la terre.
Les chakras des mains, des poignets, des coudes et des épaules sont le prolongement du chakra du cœur. Ils manifestent l’expansion du cœur dans sa dimension horizontale. Quand vous avez les bras grands ouverts, qu’est-ce que cela vous évoque? De quelle façon est-ce que j’offre et je reçois, comment j’échange l’amour?
Les sons et les couleurs des chakras
Localisation des 7 chakras principaux
Les chakras ont une correspondance avec des couleurs et des sons.
Par exemple, lorsque vous émettez un son, vous pouvez vous rendre compte qu’il résonne dans votre corps. Si vous en faites varier la hauteur, vous sentirez que les sons graves résonnent dans le bas du corps, et les sons aigus dans le haut du corps. On peut faire le même genre d’expérience avec les voyelles. La voyelle O, un peu sombre, résonne plus bas que la voyelle I qui est composée d’harmoniques aigües. Aussi, les chakras sont-ils en résonance avec certaines hauteurs de son et certaines voyelles. Ce sujet est développé dans les articles Résonances sonores dans le corps et Son: timbre et harmoniques.
De façon analogue, les chakras résonnent à certaines couleurs. C’est une expérience courante, chez certains et plus souvent certaines d’entre vous, qu’un jour, vous avez envie de vous habiller d’une couleur, et un autre jour d’une autre. Quelquefois, ce choix exprime ce qu’on veut paraitre, pour plaire. Ou bien il est le reflet de notre état émotionnel, triste ou dynamique. Le choix de la couleur provient de notre inconscient profond. Souvent, il traduit le besoin du corps d’être nourri par une certaine vibration colorée. Ainsi, si vous manquez de dynamisme, vous aurez peut-être tendance à vous habiller d’une couleur de feu.
Les chakras, pour être en bonne santé, ont besoin d’être nourris de lumière, avec les couleurs qui correspondent à leur fonction. Par exemple, le chakra de la base demande la couleur rouge, couleur de l’incarnation. Nous pouvons bénéficier de ces couleurs en visualisant que chacun des chakras, successivement, est baigné de la lumière colorée correspondante, devant, derrière et sur les côtés (voir Puissance de l’imaginaire).
Traditionnellement, les couleurs qui nourrissent les chakras, celles qui sont associées à leurs vibrations, s’étagent selon les couleurs du spectre solaire: rouge (base), orange (hara), jaune (plexus solaire), vert (cœur), bleu clair (gorge), bleu-violet (troisième œil), violet (couronne) et le blanc qui en est la synthèse.
Toutefois, ces couleurs peuvent varier d’un individu à l’autre. Au fond, un chakra peut demander à recevoir plusieurs couleurs. Étant de nature multidimensionnelle, il peut demander une couleur à un niveau et une autre couleur à un autre niveau. Enfin, les couleurs sont sujettes à changement, dû aux changements énergétiques de la planète et de l’humanité. Ainsi, on peut peut-être s’apercevoir que le chakra couronne demande du blanc. En réalité, chacun est donc invité à se laisser guider selon son inspiration et son affinité.
Attention de ne pas confondre cette couleur nourricière avec la couleur d’apparence du chakra lui-même. Ceux qui perçoivent les chakras les voient avec toute une gamme de couleurs claires ou foncées qui sont la traduction de l’état de santé générale du chakra et de son activité du moment. Des détails sur la nature de la couleur, la lumière et le spectre solaire sont donnés dans l’article La nature de la couleur.
De nouveaux chakras pour la nouvelle humanité
L>orsque l’individu développe les qualités psychologiques et spirituelles de sérénité, de paix, de tolérance, de solidarité et d’amour, il progresse vers la réalisation de son être intérieur (voir article Spiritualité) et ses fréquences s’élèvent. Parallèlement, toutes ses structures se transforment: circuits de courants énergétiques, corps subtils, chakras.
Ainsi, certains chakras restés en veille se réveillent. Citons le chakra lunaire, logé à l’arrière du crâne et le chakra du cœur spirituel, déjà mentionné plus haut. Des chakras, situés dans l’axe de la sushumna, s’éveillent aussi bien au-dessus qu’en-dessous du corps. Les énergies du ciel et de la terre fonctionnent de concert, elles ont besoin l’une de l’autre pour se développer. On compte habituellement 22 chakras en-dessous, qui nous relient à la terre, et autant au-dessus qui nous relient au ciel. Ces chakras ont toujours été présents, mais ils sont endormis chez la majorité d’entre nous. Chez certains êtres évolués, plusieurs chakras se fondent en un seul, tandis que d’autres sont activés.
Les chakras situés immédiatement au-dessus de la tête (8e, 9e et 10e) prennent actuellement une grande importance car ils sont globalement en cours d’activation pour tout le monde sous l’influence des changements vibratoires de la Terre. Les 8e, 9e et 10e chakras sont en lien avec notre appartenance aux plans supérieurs de lumière. Toute l’humanité en subit les conséquences dans ses corps, dans ses chakras, dans ses canaux subtils et dans sa conscience.
L’évolution spirituelle des corps subtils
Les formes et les structures des corps subtils sont très variables. Elles dépendent de la constitution de la personne, de son état énergétique, physiologique, psychologique et spirituel. Lors de l’évolution de conscience d’un individu, on peut constater des modifications dans ses corps.
Il est facile de s’en rendre compte en ce qui concerne le corps physique. Au toucher, on perçoit que certains tissus sont souples et vivants, alors que d’autres sont trop rigides, ou trop mous, donnant quelquefois une impression de vide, sans présence vivante. Sous l’influence des aléas difficiles de la vie, l’énergie vitale a été emprisonnée, bloquée, ou s’est retirée, en bâtissant des armures tissulaires de protection (voir article La psychologie biodynamique). Lorsque la personne transforme ses blessures émotionnelles et ses systèmes de pensées erronées, alors les circuits d’énergie se rétablissent dans leur état sain.
Il en est de même dans les corps subtils: ils sont affectés de vides, de « crevasses », de fuites d’énergie. En les « touchant », on sent des obstacles ou des freins qui donnent une impression de « grains de sable », de « rochers » et de « cristallisations ». On peut améliorer cette situation par des massages subtils ou harmonisation énergétique, comme on le fait avec le corps physique.
Toutefois ce travail énergétique ne sera pas suffisant ou pas durable s’il n’est pas accompagné de prises de conscience. Ainsi, l’effort le plus important est le « travail spirituel », qui est véritablement fondamental pour notre épanouissement – et dont le but, notre réalisation suprême, constitue le sens de notre vie. Le travail spirituel, c’est élargir notre conscience afin de retrouver véritablement qui nous sommes dans notre plein potentiel et notre identité cosmique. Pour cela, cesser notre façon habituelle de fonctionner, cesser d’accuser les autres et la société de nos difficultés. Nous comprenons comment les différentes forces émotionnelles et mentales agissent en nous et nous les harmonisons (voir Spiritualité et développement personnel).
Le travail spirituel a un impact direct sur les corps subtils et les chakras. Sauf exception, ces corps se trouvent dans un état endormi, latent, qui nous permet de survivre biologiquement, mais ne nous révèle pas notre connexion divine. En réalité, ces corps sont justement les outils qui nous permettent de retrouver cette connexion profonde. Ils sont des aides pour nous libérer des plans inférieurs de conscience, et nous transformer spirituellement. Lorsque nos intentions et nos efforts sont focalisés sur le rétablissement complet de notre conscience, alors les corps subtils se réactivent.
Mais pourquoi tout ce processus? Ceci a un sens, il fait partie d’un plan divin, peut-être pas celui qui est enseigné par les religions, qui s’adressent encore à l’humanité telle qu’elle était il y a plus de 1000 ans (voir Le sens de la vie).
Voici comment J.J. Hurtak (Les 5 corps; Les clés d’Énoch) décrit l’évolution spirituelle des corps:
Le corps électromagnétique (physique) a la possibilité de fonctionner sur 10 niveaux de conscience. Nous nous situons habituellement parmi les plus bas, ceux qui nous maintiennent dans l’asservissement à nos croyances et à nos émotions. Lorsque ce corps est transfiguré par le travail spirituel, sa matière et sa chimie changent. Il est alors géré par d’autres lois physiques, ce qui explique par exemple les phénomènes de lévitation.
De même, lorsque nous prenons conscience de nos jeux de pouvoir et que nous les éliminons peu à peu de notre comportement, les vibrations du corps épicinétique (vital) s’élèvent, en rapport avec l’alignement des chakras du cœur, de la couronne et du 8e chakra lié à la supraconscience. Notre compréhension devient plus grande, notre inconscient s’harmonise. Des phénomènes paranormaux peuvent se produire, tels que téléportation ou une protection magnétique contre des agressions physiques. Ce corps devient le siège de vibrations sonores qui résonnent dans sa structure, que nous pouvons percevoir comme une musique des sphères. On peut mettre cette résonance sonore en rapport avec le pouvoir de création ou re-création des sons (article Les sons créateurs de formes).
Le corps éka (émotionnel) est activé en lien avec le chakra couronne, et les chakras 8 et 9. Avec l’élévation de la conscience, le corps émotionnel et les corps supérieurs se déploient au-delà du corps physique et fonctionnent à la fois dans notre réalité ordinaire et dans des réalités parallèles. Le corps émotionnel acquiert la capacité de fonctionner dans plusieurs extensions de corps physiques et vitaux.
Le corps guématria (mental) est un coordinateur entre le corps physique et le Super-Soi. Son activation nous met en alignement avec le Super-Soi (lui-même en lien avec le 9e chakra). Des programmes potentiels pour coordonner le mental ordinaire et le mental supérieur y sont enregistrés sous forme de codes géométriques (voir article Schémas directeurs de création dans l’univers et les êtres vivants, à venir) Quand l’activation se produit, l’énergie féminine de l’univers (nommée aussi Shékinah, Esprit Saint, etc.) s’y manifeste. Le corps devient luminescent. La personne acquiert les facultés de contrôler son vieillissement et de percevoir les manifestations de lumière et les entités de lumière.
Lorsque la personne s’est libérée de l’emprise de son égo, qu’elle a atteint un état spirituel élevé avec un corps zohar activé (corps spirituel), elle peut recevoir l’onction christique à un moment imprévisible qui est sous le contrôle des hiérarchies supérieures (le Christ est une énergie-conscience fondamentale de l’univers qui, tout comme le soleil, n’est pas restreinte à un système religieux et prend divers noms dans les traditions planétaires. Jésus est l’être splendide le plus connu de ceux qui en ont été investis). Dès lors, le corps zohar oint se manifeste comme un 6e corps, un corps de Gloire, reflet du Super-Soi christisé. La personne est alors libérée des contraintes terrestres. Elle a la possibilité de naviguer à volonté dans les mondes supérieurs et les autres univers. Le corps spirituel a la possibilité d’exister parallèlement dans plusieurs corps.
Le caducée et le djed, armatures vivantes des vaisseaux subtils
Les structures internes des corps subtils, vaisseaux énergétiques inclus, reposent sur des schémas géométriques internes qui en constituent leurs armatures invisibles. Ces formes sont une sorte de programme interne qui préside à la formation et l’évolution de la forme vivante, une trame directrice de son plan d’existence. J’explore cette notion dans un autre article (Schémas directeurs de création dans l’univers et les êtres vivants, à venir). Prenons connaissance des 3 trames les plus connues: l’arbre de vie, la merkabah, et le caducée que nous abordons en premier.
Au sein de la structure des vaisseaux énergétiques, nous avons évoqué le fait qu’il existe un vaisseau qui charpente tout le corps. C’est le canal central, appelé la sushumna dans les textes védiques. Elle est l’axe qui traverse et alimente les chakras majeurs.
La sushumna est accompagnée de 2 autres canaux qui montent parallèlement en s’enroulant en spirale autour d’elle (voir aussi Spirale, mouvement de vie). Ils représentent la polarité droite-gauche, ou masculin-féminin, de l’être. L’un (pingala dans la tradition) est le rayon d’or de polarité masculine, et l’autre (ida) est le rayon d’argent de réceptivité féminine.
Les 3 canaux sushumna, ida et pingala le long de la colonne vertébrale | Le caducée d’Hermès | Le dieu Hermès/Mercure tient un caducée. Sculpture de Giovanni Bologna, 16e siècle. Photo Lessing; Musée National de Bargello, Florence, Italie | Le dieu Ptah et le bâton djed surmonté de la croix ansée. Trésor de Toutankhamon Merci à Ankh |
Lorsque l’être spirituel maitrise ses émotions et ses pensées, et qu’il se relie et s’abandonne à son être divin intérieur, il arrive que sa kundalini s’active et monte le long de la sushumna. Il est alors investi d’une nouvelle puissance. Dans la tradition grecque, cette puissance est représentée symboliquement par un sceptre composé d’un bâton sur lequel s’enroulent deux serpents, attribut du dieu Hermès (Mercure chez les Romains). C’est l’image de la sushumna et de ses 2 canaux collatéraux. Les ailes représentent l’épanouissement total et la connexion aux mondes supérieurs. Le bâton représente aussi l’axe du monde entre terre et ciel, avec l’union des polarités masculine et féminine.
Ce symbole (en grec, symbole signifie qui réunit) était connu des égyptiens, auxquels les grecs l’ont emprunté. L’équivalent égyptien du caducée est le pilier djed, qui représente le canal central. La puissance de symbole est telle qu’il a servi de modèle pour construire des antennes réceptrices – émettrices qui ressemblent forts à des machines électriques. L’ankh ou croix ansée (avec une anse) en est une variante. La baguette munie de la croix ansée était utilisée pour émettre des fréquences de guérison.
La puissance de la kundalini et du caducée ou djed n’était connue que des initiés. Elle n’était pas énoncée en clair au peuple ordinaire, mais suggérée à son imaginaire sous forme de légende. Selon la légende grecque, Hermès a reçu une baguette en or de son demi-frère Apollon, en échange d’une lyre. Un jour, voyant deux serpents se battre, Hermès pose sa baguette entre les serpents qui cessent de se battre et s’enroulent sur la baguette. C’est pourquoi le caducée a été repris plus tard comme symbole de paix.
Plus précisément, le symbole de paix était représenté par le caducée d’Asklépios (Esculape) qui a une forme différente de celle du caducée d’Hermès. Il ne comporte qu’un seul serpent. Asklépios était le dieu de la médecine, c’est pourquoi ce caducée a été repris comme emblème des médecins dans de nombreux pays.
La représentation du caducée a subi des évolutions selon les époques. Selon Sylvie Tribut: En grec ancien, le caducée «kêtukeion» est le sceptre des hérauts, qui rend leur personne inviolable. A l’origine, il était simplement en olivier, encore avec ses branches […]. Aujourd’hui, le caducée est un symbole de commerce mais il évoque aussi l’éloquence. Il figure d’ailleurs sur la tribune de l’Assemblée Nationale [française].
L’arbre de vie, structure subtile de l’être réalisé
L’arbre de vie est une trame directrice de l’être humain. Il a été décrit dans les traités juifs kabbalistiques Hekhalot des 5e et 6e siècles, issus du livre d’Ézéchiel, dans lesquels on trouve également les enseignements sur la Merkabah que nous aborderons dans la section suivante.
L’arbre de vie a en commun avec le caducée son axe central et certains centres énergétiques. Toutefois, il est plus complexe (au moins dans les textes qui nous sont parvenus) et met l’accent sur son rétablissement selon le modèle divin.
L’arbre de vie est constitué de 10 sphères ou centres énergétiques nommés des séphiroth (séphira au singulier), de sorte qu’on désigne aussi cette structure par arbre des séphiroth. Les séphiroth sont reliés par des lignes verticales, horizontales et obliques. Les kabbalistes les regroupent verticalement en 3 colonnes (piliers), et horizontalement en trois régions qui sont calquées sur les parties du corps humain. Sur les représentations graphiques, le corps est considéré comme vu de dos.
La colonne de droite, nommée traditionnellement pilier de la Miséricorde, a une polarité masculine et représente la force d’expansion. La colonne de gauche, nommée pilier de la Rigueur ou de la Justice, a une polarité féminine et représente la force de contraction. Les deux piliers sont en équilibre, harmonisés par le pilier central, pilier de la Compassion ou Pilier de l’Équilibre. Cette harmonie des principes du Jugement, de la Miséricorde et de la Compassion gouverne les êtres humains réalisés et le monde.
Horizontalement, on a dans la région inférieure, au niveau des pieds le centre Malkhout, au niveau du sexe Yesod, à la hanche droite Netsah, à la hanche gauche Hod. Selon les enseignements contemporains d’Elizabeth Clare Prophet sur les maitres ascensionnés (Kabbalah, Key to your Inner Power), la Malkouth (royauté, présence divine) représente notre corps physique et notre réceptivité. C’est le point de rencontre des forces spirituelles et physiques. La Yesod (fondement) est le fondement de la naissance spirituelle, de la procréation physique et de l’ego; c’est le siège du plaisir physique et spirituel. En maitrisant l’attribut de la Yesod, les justes peuvent pénétrer dans les domaines spirituels et atteindre une union étroite avec Dieu.
La Netsah (victoire) régit nos processus instinctifs et involontaires et maintient notre santé. Certains la décrivent comme étant l’accomplissement ou le pouvoir spirituel. Quand elle est déséquilibrée, la Netsah peut devenir la suprématie. La Hod (splendeur, majesté), d’autre part, gouverne nos processus volontaires. C’est la partie de notre nature qui apprend, communique et contrôle. Quand elle est déséquilibrée, la Hod peut devenir la passivité et la soumission.
Dans la région médiane, on trouve le cœur Tiferet au centre, Hessed à droite, Gevurah à gauche. La Tifereth (Beauté/Compassion) est le cœur ou l’essence de chacun de nous, notre nature profonde. Elle se manifeste dans notre beauté intérieure et extérieure et dans l’harmonie, l’équilibre et la sérénité. Étant la Sephira centrale du Pilier central de la Compassion, la Tifereth est au centre de l’Arbre de Vie. La Tifereth est le médiateur qui met en harmonie les extrêmes de la Miséricorde et du Jugement. Cette Sephira représente l’intégration et l’équilibre. Dans le psychisme humain, la Tifereth est le Moi, la partie essentielle de l’individu.
La Hesed (amour/miséricorde) se manifeste dans l’amour, la tolérance, la miséricorde et la générosité inconditionnelle. La Hesed est notre «nature lumineuse, qui aspire toujours au divin». La Gevurah (justice/jugement) est la discipline, la discrimination et le jugement juste.
Dans la région supérieure, au niveau de la tête, on a Kether, Hokhmah et Binah. La Hokhmah (Sagesse) est la connaissance que nous avons de Dieu; c’est la pensée pure, indifférenciée. Hokhmah correspond à l’hémisphère cérébral droit et se manifeste sous forme de génie, d’inspiration, de révélation et d’originalité. La Binah (Compréhension) représente l’hémisphère cérébral gauche, notre capacité de raisonnement et de discrimination.
La Kether (Couronne) est notre essence divine, elle représente aussi notre libre arbitre et notre perception de Dieu comme la Présence Divine et la Cause Première. On la situe au-dessus de la tête, parfois très au-dessus. Elle correspond à la Présence Je Suis à l’intérieur de nous, notre étincelle divine.
Il existe une 11e séphira, Da’ath (connaissance), qui est considérée comme une quasi-séphira. Elle est la connaissance spirituelle et la conscience universelle de Dieu.
Les séphiroth ont une certain rapport avec les chakras, quoiqu’ils soient décrits dans des traditions différentes. Comme les chakras, les séphiroth décrivent des structures qui s’étendent depuis notre énergie vitale jusqu’à des dimensions élevées. Bien qu’elles soient décrites sur un plan frontal, on peut imaginer que l’arbre se déploie en volume devant et derrière, aussi bien que en haut en bas, à gauche et à droite.
Chacune des séphiroth est elle-même constituée d’un petit arbre de vie en soi, ce qui confère à l’arbre de vie et aux corps subtils une structure de type fractal (voir Images fractales).
La Merkabah, véhicule de lumière
La merkabah est un corps de lumière qui nait de l’activation des corps subtils supérieurs, suite à un travail spirituel intense. Il est la marque et le fruit de la réalisation spirituelle. On le voit parfois représenté dans des tableaux figurant l’apparition de saints, telle celle de la Vierge Marie.
La vision spirituelle permet de voir que la merkabah se présente sous forme de géométries de polyèdres étoilés, comportant un nombre variable de pointes. Le plus connu est le double tétraèdre qui réunit un tétraèdre pointé vers le bas, la Terre, le féminin, et un autre pointé vers le haut le ciel, le masculin.
Il est possible d’accélérer l’activation de la merkabah par une pratique régulière de la visualisation méditative (voir Réactiver la Merkabah, véhicule sacré des corps de lumière)
La notion de véhicule de lumière est présente dans la vision que le prophète Ézéchiel a reçue parmi les exilés de Babylonie. Elle est rapportée dans le premier chapitre du livre d’Ézéchiel, un livre de l’Ancien Testament (vers 580 av. J.C.). Il est témoin de l’apparition d’un être divin (qu’il identifie à Dieu dans sa croyance) accompagné d’un chariot vivant (en hébreu merkabah ou merkavah), vaisseau de lumière flamboyante comportant des roues et des ailes. Ézéchiel interprète sa vision comme la forme de la gloire de Yahvé. Certains contemporains (de tendance matérialiste) y ont vu la description d’un vaisseau spatial. Mais le plus probable est qu’il s’agit du corps de lumière de l’être divin en présence d’Ézéchiel.
Selon les kabbalistes qui ont donné des enseignements à partir de cette vision (Œuvre du Char ou Ma‘aseh Merkabah des traités Hekhalot), lorsque les 10 sephiroth sont activés, l’arbre de vie devient la merkabah. La lumière supérieure s’y installe, l’illumine et descend sur l’âme de la personne. Par ce « véhicule céleste », l’initié accède au trône de la splendeur divine, à la lumière de la Vérité, à Dieu.
Les lignes axiatonales pour la nouvelle humanité
Sous l’influence des transformations énergétiques globales de l’humanité, pilotés par les géométries directrices, tous les corps subtils sont en réorganisation afin que les êtres humains soient à nouveau en connexion directe avec leur Soi supérieur, ou, dit autrement, soit investis de leur Soi supérieur dont ils deviennent l’expression. Cela se traduit par la mise en place d’un nouveau système de lignes de circulation énergétique dans les corps subtils supérieurs, les lignes axiatonales.
Les lignes axiatonales ont été mentionnées pour la première fois dans le monde occidental par J.J. Hurtak en 1973 (Les clés d’Énoch). Ce sont des filaments qui entourent le corps et épousent les méridiens. Les lignes axiatonales du corps humain se situent dans la cinquième dimension, et nourrissent les méridiens et les chakras qui se situent dans la quatrième dimension.
Ces lignes s’étendent au-delà du corps humain sur la Terre, les planètes, le système solaire, les galaxies et dans l’univers sous forme de grilles et de réseaux. Leur fonction est de relier tous les niveaux de la création depuis l’univers jusqu’à l’être humain (voir Les systèmes de flux vitaux de la Terre).
A l’origine, le schéma de la conception de l’être humain était à l’image de Dieu, nommé en hébreu Adam Kadmon, généré par l’arbre de vie (l’Adam cosmique – voir Schémas directeurs de création dans l’univers et les êtres vivants).
Il y a des milliers d’années, les humains se sont éloignés de ce modèle divin, par leurs pensées, leurs sentiments, et leurs actes négatifs. L’humanité est alors entrée dans une phase cosmique où les humains sont coupés de leur être divin afin d’expérimenter la dualité et le libre-arbitre et d’en tirer des enseignements sur la nature profonde du divin (voir Le sens de la vie). Pour cela, il a fallu techniquement déconnecter les lignes axiatonales humaines existantes.
Aussi, l’être humain n’est plus en mesure de ressentir clairement les messages de son âme et des autres parties supérieures de soi. Toutefois, le modèle originel de perfection divine est toujours là, inscrit dans l’arbre de Vie de notre Soi Supérieur. Par l’effort individuel spirituel et la méditation, il a toujours été possible de reconnecter ces lignes.
Or nous voici arrivés à une époque cruciale de changement. La conscience, la mentalité et le fonctionnement globaux de l’humanité sont en cours de modification. Elle est en phase de retrouver la connexion divine dans son ensemble et les lignes axiatonales sont progressivement réactivées (voir La nouvelle grille planétaire). Au fur et à mesure que leurs flux énergétiques circulent à nouveau dans les cellules, les organes sont régénérés et les corps retrouvent leur pleine harmonie physique, émotionnelle et mentale.
Nous nous dirigeons vers une sensibilité accrue à certaines valeurs liées à l’amour (bienveillance, tolérance, solidarité, compassion). Nous sommes beaucoup plus à l’écoute de nos aspirations profondes, nous nous reconnectons à notre Essence. Cela se produit par petites touches, en douceur. À condition toutefois que nous ne nous opposions pas à ce processus par de fortes résistances et de la rébellion (voir Le sens de la vie).
L’humanité découvre sa véritable nature divine, le sens de son existence sur Terre et son origine cosmique.
Les dimensions de la conscience – L’être multidimensionnel
L’évolution des corps subtils et de l’attitude des êtres humains est souvent exprimée en disant que l’humanité effectue un changement de dimension. Ce mot « dimension » est souvent mal interprété. Il signifie niveau d’expansion de la conscience. Un choix de mot peut-être pas très heureux, mais tellement utilisé qu’il est difficile de le modifier. Expliquons-le.
Dimension, dans le langage commun, c’est d’abord la mesure, comme l’étymologie le suggère (« mension » = mesure). Les dimensions d’un meuble, disons un canapé, ce sont sa taille, sa longueur, sa hauteur par exemple.
De son côté, la terminologie de la géométrie nous suggère un autre sens: l’espace comporte 3 dimensions (3D), comme le canapé par exemple si l’on considère qu’il s’étend en longueur, en largeur et en profondeur; alors que les surfaces n’ont que 2 dimensions et les lignes (par exemple des fils) une seule (leur longueur). Les mathématiques de la relativité considèrent un espace comportant 4 dimensions incluant le temps. Dans ces cas, il serait plus juste de parler de dimensionnalité que de dimension (voir article Les Images fractales).
Le type de dimension qui nous intéresse dans le domaine du développement spirituel de l’être a également un rapport avec la mesure: la dimension, c’est la façon dont l’être donne la mesure de lui-même dans sa vie et ses rapports avec les autres. Est-il dans son égoïsme destructeur ou dans son humble beauté? Il s’agit donc en quelque sorte d’un niveau de développement, un niveau vibratoire. On emploie aussi le terme de niveau de densité. Toutefois, ces catégories ne sont pas figées et imperméables. L’être peut percevoir en 3 dimensions, mais déjà ressentir en quatrième.
De la troisième à la cinquième dimension
On considère habituellement que l’humanité dans son ensemble se situe dans la troisième dimension. Dans cette dimension, l’être prend conscience de son individualité. Elle se caractérise par le carcan des conditionnements, les systèmes de croyances. Ces conditionnements empêchent l’être humain de donner place à ses ressources intérieures, à sa divinité. Sa conscience est comme endormie. Cela se traduit par la défense de son petit moi, le besoin de revendiquer, de posséder, de contrôler.
La deuxième dimension est celle de la guerre, de la destruction. L’être se bat pour posséder et dominer.
La première dimension est la cruauté sans objet, pour elle-même. L’âme n’a pas conscience d’elle-même. C’est le début de l’action de l’esprit sur la matière, un état proche du minéral.
Actuellement, l’humanité transite vers la quatrième dimension en reconnaissant des valeurs comme la solidarité, le respect de l’autre, l’acceptation des différences, en cherchant à soulager la misère et la souffrance. C’est l’état humain accompli.
Dans la cinquième dimension, l’être est relié à sa divinité intérieure, il se connait en tant que conscience divine.
En savoir plus
La documentation sur les chakras et les corps subtils est vaste, riche et confuse. Il n’y a pas lieu de s’en offusquer, car nombreux sont ceux qui sont en recherche, et qui balbutient. La connaissance dans ce domaine est complexe et peut être abordée sous différentes facettes, de telle sorte qu’elle peut sembler contradictoire. Ainsi, les références qui suivent peuvent être en contradiction avec ce qui est exposé ci-dessus. Mais deux affirmations contradictoires ne s’excluent pas forcément. Il est possible que ce soient deux vérités superposées.
Toutefois, cela ne veut pas dire que tout est bon. Certains enseignements sont erronés. Aussi, préférez le travail soigné et approfondi, exposé clairement et simplement. La connaissance n’est pas un produit à consommer, y compris le présent article. Il est bon de se faire sa propre opinion, au travers de sa propre expérience, son vécu, sa sensibilité, son intuition.
http://spirit-science.fr/doc_humain/chakras.html